Comment donner de la valeur à un batiment tertiaire en optimisant de la ventilation ?
La valeur d’un bâtiment dépend en premier lieu de son emplacement mais un preneur évaluera avec attention sa valeur en fonction du classement du DPE notamment suite à l’augmentation récente du coût de l’énergie. Toutefois le classement DPE ne traite que de la consommation énergétique du bâtiment et de son impact carbone. Malgré les évolutions successives du mode de calcul des DPE, une ventilation double flux sera considérée comme plus économe qu’une simple flux sans tenir compte de la région alors qu’une simple flux, dans le sud de la France, peut consommer autant qu’une double flux. La réglementation actuelle (datant de près de 40 ans) impose un débit fixe par occupant, les DPE sont donc basés sur ces débits.
Le DPE ne tient donc pas compte de la modulation des débits d’air alors que la consommation ultime d’un bâtiment isolé reste la ventilation. En effet la consommation énergétique liée à la ventilation comporte plusieurs volets :
- Le rendement de l’échangeur thermique
- Les débits d’air
- La consommation électrique des moteurs (doublée pour les double flux)
Une ventilation modulée en débit en fonction de la qualité de l’air est donc un moyen de jouer sur tous ces aspects de la consommation énergétique.
Pourquoi Ventiler ?
Outre la réglementation, La ventilation, cruciale pour la santé du bâtiment (risque de condensation) et également primordial pour les occupants. La ventilation vise à remplacer l’air vicié par de l’air neuf, diluant ainsi les polluants. Dans le secteur tertiaire, elle améliore la productivité, le CO2, les COV et les particules fines affectant les fonctions cognitives.
Quel type de ventilation
Le tableau ci-dessous résume les différents types de ventilation.
Quelle économie d’énergie peut-on attendre
Des économies considérables, pouvant aller jusqu’à 74% de l’énergie associée à la ventilation sont possibles. En optant pour une gestion de la ventilation à la demande, la sonde multi-capteurs EP5000, permet d’atteindre des économies d’énergie entre 70 et 74%.
Cette approche permet d’apporter une contribution majeure pour tenir l’objectif de réduction de 40% de la consommation énergétique d’ici 2030 dans les bâtiments tertiaires imposé par la loi ELAN.
Quelle valeur donner aux grains de productivité ?
Une ventilation insuffisante engendre une perte de productivité car les polluants respirés pénètrent dans le sang (y compris les particules fines) et altèrent l’irrigation du cerveau. Hors notre cerveau qui ne représente que 2% du poids du corps humain, utilise 20% de notre consommation totale d’énergie. Cette énergie est véhiculée par le flux sanguin et une altération de la qualité de ce flux sanguin impacte directement le fonctionnement du cerveau. Même si l’activité n’est que physique, les muscles étant commandés par le cerveau, une mauvaise qualité de l’air impactera la productivité.
Le Dr Halen, du Harvard Institute, a démontré qu’en augmentant le débit d’air de la ventilation pour un surcoût de 10$ par employé par an, le gain de productivité pouvait être estimé à 6000$ par employé par an. Un investissement d’une rentabilité incomparable ! Evidement cette productivité dépend du montant de la masse salariale mais au regard de ce que pèse la masse salariale d’une entreprise par rapport à la consommation énergétique, la productivité n’est pas à négliger et louer ou acquérir un bâtiment correctement ventilé peut s’avérer rapidement rentable.
Les solutions de NanoSense
La technologie de NanoSense, avec ses sondes multi-capteurs, est à l’avant-garde de l’optimisation de la ventilation. Ces dispositifs surveillent en temps réels la qualité de l’air et les ambiances puis ajustent les débits de ventilation en fonction des besoins réels, visant à concilier efficacité énergétique, productivité et santé des occupants. Par ce que les occupants sont simultanément soumis à différents polluants et à des ambiances parfois inadéquates (température, éclairage, bruit) la sonde EP5000 de NanoSense dispose d’un algorithme qui conjugue ces différentes expositions (effet cocktail) et calcul des indices d’effets physiologiques qui peuvent être utilisés comme moyen de supervision et comme consignes intuitives.
Conclusion
Investir dans une ventilation efficace équipée de sondes multi capteurs permettant d’ajuster les débits d’air en fonction de besoin et de nature à économiser de façon significative sur la facture énergétique tout en optimisant la performance des employés. L’article ci-dessus peut apporter quelques ordres de grandeur. Au delà du DPE, la prise en compte de la ventilation peut donc valoriser significativement la valeur d’un bâtiment