Qualité de l’Air Intérieur et Ambiances

La récente Pandémie a mis en lumière qu’il existe en suspension dans l’AIR des éléments nocifs et qu’il est complexe de les identifier ainsi que de s’en prémunir.

Il devient important de pouvoir superviser nos espaces de « vie » et d’y surveiller l’impalpable et l’invisible.

Quelles solutions pour améliorer l’AIR que l’on respire ? Comment vérifier le bon fonctionnement des systèmes de ventilation ?

Commençons par l’essentiel en Qualité de l’AIR Intérieur et quelques chiffres clefs :

Les principaux polluants :

Les principaux polluants à surveiller en AIR Intérieur sont : Le CO2, les COV (Composés Organiques Volatils) et les Particules Fines (PM). N’oublions pas que la surface déployée de nos poumons est considérable (un terrain de tennis) et qu’elle est extrêmement poreuse. Il faut rappeler que nous respirons 15 000 litres d’air par jour soit l’équivalent d’une cuve de camion-citerne !

Le CO2 est généré principalement par la respiration humaine et affecte nos fonctions cognitives (Maux de tête, mémorisation, …) et donc notre productivité. Il est à surveiller dans les espaces à forte densité humaine dans des espaces clos mais également dans tous les espaces de vie ou de travail car c’est un très bon indicateur de « confinement » qui répond globalement à la question ; « le renouvellement d’air est-il suffisant pour le nombre de personnes qui respirent dans la pièce ».

Le graphique ci-dessous est le résultat d’une étude du NIH (National Institute of Health) américain.

Elle montre qu’à 1000ppm (ppm = part par million soit un millionième) de CO2 dans l’air ambiant les fonctions cognitives sont réduites de 20% environ. Hors 1000ppm correspond au seuil réglementaire départemental.

Le taux de CO2 est également un bon indicateur de confinement et donc de risque de transmission virale.

Les COV (Composés Organiques Volatils) sont émis par les solvants contenus dans le mobilier, les peintures, les aérosols, les produits ménagers, par la cuisine ou par les déchets. Toutes les odeurs sont des COV identifiables par notre cerveau mais tous les COV n’ont pas une odeur. Certains d’entre eux peuvent être extrêmement dangereux et cancérigènes, même à des taux très faibles. Nombre de COV sont solubles et se retrouvent facilement dans le sang via la respiration. Ils impactent donc la Santé mais aussi la productivité, ce qui est moins connu.

Les Particules fines (Particulate Matter ou PM) sont des particules suffisamment fines pour rester en suspension dans l’AIR et sont généralement des résidus de combustions (Chauffage, Industrie, Trafic routier et aérien, Tabac..). Ces Particules fines sont classées selon leurs tailles car plus elles sont petites plus elles vont pénétrer dans les poumons et s’accumuler profondément dans l’organisme. Les particules fines solubles se retrouvent dans le sang et affectent le cerveau.

En effet, l’élément le plus consommateur d’énergie du corps Humain est le cerveau, il va consommer plus de 20% de l’oxygène contenu dans le sang alors qu’il ne représente que 2% du poids du corps !

Les particules fines sont l’élément le plus inquiétant à surveiller de la pollution de l’AIR car elles pénètrent dans tous les bâtiments qui ne seraient pas équipées de ventilation filtrée. En plus de sources intérieures de Particules fines ou autres polluants, nous sommes exposés à un double phénomène d’infiltration et d’accumulation de la pollution Extérieur à l’Intérieur.

Pour mieux se rendre compte, le dessin ci-dessous donne l’échelle des tailles de particules ainsi que leur pénétration dans le corps humain.

Une surveillance globale : Allier QAI et Ambiances

Alors comment surveiller au mieux la Qualité de l’AIR Intérieur (QAI) à laquelle nous sommes exposés ?

Le seul moyen d’appréciation efficace qui nous a été apporté par la technologie est la mesure, qu’elle soit ponctuelle (Audits, diagnostics, ..), ou continue.

La mesure en continu permet de mieux se rendre compte des variations rapides de la Qualité de l’Air et d’identifier des événements ou des actions liées à sa dégradation ou son amélioration.

Cette information a besoin d’être claire et compréhensible par tous sans connaissances spécifiques sur les types de polluants, les concentrations, les valeurs seuil et temps d’expositions associés.

L’une des solutions permettant de rendre cette information intelligible, est d’utiliser des Indices ou indicateurs génériques (Bon, moyen, mauvais) comme l’indice Européen de la Qualité de l’air qui permettent d’obtenir une vision simpliste de la qualité de l’air.

Cependant il est plus intuitif de visualiser directement les différents impacts que peuvent avoir sur notre organisme ces différents polluants.

La société NanoSense a révélée pour la première fois lors des assisse nationales de la qualité de l’air de 2018, une expression de la qualité de l’air via les effets physiologiques.

Cette solution intègre les polluants de l’Air (CO2, COV, PM, Ozone, NOX…) et les ambiances (Température, Humidité, Intensité lumineuse, couleur de la lumière, Bruit, ..) dans ses sondes pour générer différents indices physiologique. Ces indices intuitifs aident à la vulgarisation de la qualité de l’air.

Cette société s’appuie sur des études académiques reconnues pour les effets de chaque polluant et des ambiances. Elle est transparente à ce sujet et fournit ses sources. Son savoir-faire est unique dans la conjugaison des impacts de chaque polluant ou ambiance sous forme d’effet cocktail.

Par exemple, la température, contributeur des fonctions cognitives et de la productivité, utilisé dans l’algorithme SmartQAI ® est basé sur le graphique ci-joint qui correspond à la moyenne de 25 études différentes.

sonde qualité de l'air intérieur Ep5000 multi-capteurs

Sonde de qualité de l’AIR NanoSense EP5000 avec ses 12 mesures

C’est donc naturellement dans un souci de simplification et de sensibilisation que ces indices d’impact physiologiques sont utilisés.

Indices de représentation des impacts physiologiques de la Qualité de l’AIR quantifiés en %

Il est possible de surveiller ces indices en continu mais également de piloter la ventilation sur la base de ces indices qui deviennent alors des consignes de Productivité ou autre. Si par exemple l’environnement est bruyant et une pièce mal éclairé, l’impact sur la productivité de ces deniers contributeurs pourra être compensé par un apport d’air neuf supplémentaire.

Aux gains de productivité et d’efficacité énergétiques, peuvent s’ajouter des gains sur l’impact psychologique grâce à une supervision de la Qualité de l’AIR. Simplement afficher la qualité de l’Air et assurer un air sain, réduit le syndrome du bâtiment malsain que peuvent ressentir certains usagers du bâtiment. Assurant ainsi une réduction de stress inutile voire des plaintes et de l’absentéisme.

La surveillance de la Qualité de l’AIR Intérieur au-delà de l’aspect sanitaire apporte de nombreux avantages supplémentaires comme la vérification du bon fonctionnement des systèmes de ventilation ou de purification, une surveillance du taux d’occupation des locaux, l’identification d’évènements spécifiques (nettoyage, occupation illégale, ouverture de fenêtre, …) ou d’odeurs. Le potentiel d’exploitation de ces données est incroyable et beaucoup reste encore à exploiter et valoriser.

Comment améliorer la Qualité de l'Air Intérieur ?

Ce qui place la Qualité de l’air au premier plan dans la course vers un monde plus responsable, c’est son lien étroit avec l’efficacité énergétique des Bâtiments, largement développé dans un autre article ici. 

Une bonne ventilation est nécessaire pour renouveler l’Air du bâtiment réduisant ainsi les taux de CO2, de COV et de particules fines endogènes, mais cette ventilation doit être filtrée pour limiter l’infiltration de particules fines exogènes.

Il est nécessaire de contrôler à bon escient le renouvellement d’air pour minimiser la consommation énergétique. Plus un bâtiment est étanche à l’air, plus il va exposer ses occupants aux polluants endogènes.

Ce qui place la Qualité de l’air au premier plan dans la course vers un monde plus responsable, c’est son lien étroit avec l’efficacité énergétique des Bâtiments, largement développé dans un autre article CFP !

Une bonne ventilation est nécessaire pour renouveler l’Air du bâtiment réduisant ainsi les taux de CO2, de COV et de particules fines endogènes, mais cette ventilation doit être filtrée pour limiter l’infiltration de particules fines exogènes.

Il est nécessaire de contrôler à bon escient le renouvellement d’air pour minimiser la consommation énergétique. Plus un bâtiment est étanche à l’air, plus il va exposer ses occupants aux polluants endogènes.

Avec ses sondes de qualité de l’air multi capteurs, la société NanoSense annonce une économie d’énergie de 74 % par rapport à une ventilation classique fonctionnant 24h sur 24. Une sacrée économie au-delà de la garantie d’un air sain et confortable, source d’une bonne qualité de vie au travail.
Il est plus que nécessaire de contrôler l’invisible qui altère nos fonctions cognitives, notre santé, notre confort.
« Celui qui gère votre bâtiment a un plus grand impact sur votre santé que votre médecin », Joseph Allen, Professor associé à l’Université de Harvard. •

Pour plus d’information sur le sujet, consulter cet article complémentaire. 

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